ACT – Le Péché
Dans la langue hébraïque, pécher signifie « manquer la cible, le but ».
Par leur choix délibéré de désobéir à Dieu par manque d’amour et de crainte envers leur Créateur, Adam et Eve nos communs parents ont coupé volontairement et librement leur relation à Dieu par leur désobéissance initiale, couramment appelée « péché originel » (Genèse 3).
Ayant ainsi manqué la cible par cette désobéissance, engendrant pour conséquence directe leur séparation d’avec Dieu, définitive, ce grave manquement a engendré la mort spirituelle pour s’étendre à la mort physique. Verdict sans appel : sans Dieu, plus de vie, plus de vie en grand, c’est-à-dire… éternelle ! Ils furent désormais coupés de l’Auteur de la Vie par leur désobéissance au seul commandement de ne pas toucher au fruit défendu. La démonstration de leur amour devait pourtant répondre à leur obéissance, leur confiance en Dieu, seul « bon » et « amour » dans Son essence même (Matthieu 19.17 ; 1 Jean 4.8, 16).
Dieu ne leur tendait pas un piège. Il leur donnait plutôt la possibilité de démontrer leur amour par l’obéissance, dans tous les sens du terme, lorsque le tentateur intervenait. C’est justement à cette occasion qu’Adam et Eve pouvaient démontrer leur plein amour envers leur Créateur : en résistant fermement au serpent, au tentateur (voir 1 Samuel15.22 et Jacques 1.12-15).
La liberté de choix est le vrai sens donné à l’amour. L’amour véritable laisse libre. Il n’impose rien. Il donne, laisse, permet le choix, simplement.
Créés à l’image de Dieu, Adam et Eve ont aussi été créés avec leur propre libre arbitre. Leur désobéissance à Dieu en obéissant au diable – un comble ! – a entraîné et enfermé toute l’Humanité dans le péché, soumise désormais au règne de satan, naturellement et spirituellement aussi (cf. Ephésiens 2.1ss). Ainsi, par la désobéissance d’un seul homme (1er Adam) la mort spirituelle puis physique est venue ; par la mort d’un seul, Christ (second Adam), beaucoup parviendront au Salut, à la Vie éternelle (Romains 5.14-15 ; 1 Corinthiens 15.45ss). Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’Il ait la Vie éternelle (Jean 3.16 ; 1 Jean 5.9-13).
Ainsi même si la tragédie de la mort physique, dernier ennemi, frappe encore dans l’attente d’être ultimement détruit, l’essentiel ici-bas est d’être véritablement passé de la mort à la vie éternelle par la seule voie de la foi, celle de croire de tout son cœur et de tout son être au Fils unique de Dieu. Oui, Jésus-Christ le Messie promis, a déjà pleinement vaincu la mort par Son sacrifice à la Croix de Golgotha, pour nous entraîner par Sa résurrection dans la vie éternelle, la Vraie, oui dès ici-bas ! (Lire 1 Corinthiens 15.12-26 ; 1 Jean 5.10-13)
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