ACT – Le sang de Jésus

Ses vertus

La médecine et la Bible le défendent : le sang, c’est la vie ! Les transfusions de sang en disent long. Le livre du Lévitique l’enseigne. « La vie, l’âme de la chair est dans le sang » (Lévitique 17.11, 14b). D’où l’interdiction d’en consommer, cette ordonnance perdurant, entre autres, à l’issue du Concile de Jérusalem réunissant les apôtres et anciens sur les prescriptions à garder de l’Ancienne Alliance (AT) résumées désormais pour les Nations aussi : le Salut devient universel et est reconnu comme tel. C’est l’Évangile dans toute sa grâce, répondant tant au besoin de l’homme ! (lire Actes 15.7, 15.20)

Les vertus du sang de Jésus

  • expiation (1 Jean 4.10 ; cf. Lévitique 17.11)
  • pardon (Matthieu 26.28 ; Hébreux 9.22,28 ; 1 Jean 1.9)
  • délivrance du péché (Apocalypse 1.5b)
  • purification (Hébreux 9.14,22 ; 1 Jean 1.7-9)
  • justification (Romains 3.25, 5.9 ; 1 Jean 1.9)
  • rédemption (rachat : Éphésiens 1.7 ; Hébreux 9.12 ; 1 Pierre 1.17-19 ; Apocalypse 5.9)
  • scellement de la Nouvelle Alliance (Luc 22.20 ; 1 Corinthiens 11.25 cf. Hébreux 9.15, 12.24, 13.20)
  • don de la vie éternelle (Jean 6.53-54)
  • demeure en Christ, communion (Jean 6.56 ; Éphésiens 2.13, 17)
  • don du Salut, notamment d’être épargnés de la colère de Dieu (Romains 5.9)
  • communion au Corps de Christ, l’Église (1 Corinthiens 10.16 ; Éphésiens 2.14, cf. 1 Pierre 1.2)
  • réconciliation (Éphésiens 2.14-16)
  • anéantissement de la puissance de la mort, du diable (Hébreux 2.14)
  • ouvre au saint service (Hébreux 9.14)
  • ouvre au sanctuaire de Dieu (intimité, Hébreux 10.19)
  • sanctification, mise à part pour Dieu (Hébreux 13.12)
  • don de la victoire indiscutable et définitivement acquise (Apocalypse 12.11)

Nous avons volontairement omis la vertu de « protection », conscients de peut-être choquer le lecteur. Oui, bien (trop) souvent prend-on l’événement de la Pâque comme exemple pour tenter de le justifier. Souvenez-vous l’ordre de Dieu donné à Moïse et Aaron, à l’heure de la dernière plaie contre l’Egypte, clé de la délivrance ultime d’Israël de son esclavage de plus de 400 ans : « Quand l’Eternel passera pour frapper l’Egypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Eternel passera par–dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper » (Exode 12.23, cf. Hébreux 11.28). Cette soi-disant vertu de « protection » à tout-va n’est pas explicite dans le nouveau testament, avec évidence. Probablement pour éviter tout risque de superstition !

Ce(lui) qui protège, c’est de demeurer en Christ, caché en Lui devant la face de Dieu notre Père céleste, en L’aimant, bénéficiant de l’autorité de Son Nom, de Son œuvre, de Son Esprit et de la vie renouvelée et renouvelante de l’Esprit dans nos vies (Matthieu 6[6-15] ; Actes 19.11-17 ; Galates 5).

L’apôtre Jean le déclare ainsi solennellement : « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. […] Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui–même, et le malin ne le touche pas. » (1 Jean 5.12, 18)

Oh, rendons gloire à Dieu pour le précieux sang de Jésus, l’Agneau pascal immolé pour nous, l’ayant versé jusqu’au bout, digne témoignage de Son amour suprême manifesté par le don de Sa vie, celle du Bon Berger, pour qui s’approche de Lui (Jean 10.10b-11 ; Apocalypse 13.8) !

Jean-Paul Burkhard