Pleurs de douleur, puis larmes de joie

Notre Seigneur Jésus a toujours renouvelé sa bonté dans ma vie et je ne cesse de lui exprimer ma gratitude. Ce qu’il a fait pour moi ces dernières années est trop beau pour rester silencieuse, d’où ce témoignage afin de redonner espoir à ceux qui souffrent dans leur corps.

En 2009, lors d’un examen gynécologique, il a été révélé la présence de fibromes en moi. Mais ma gynécologue m’avait rassurée, ce n’était pas alarmant. Quelques mois après, j’ai commencé à ressentir un mal aigu au bas ventre. Après examen complémentaire, curieusement, rien d’anormal n’a été décelé et ne comprenais pas pourquoi j’avais de telles douleurs qui devenaient finalement permanentes. Tous les jours, je me levais et me couchais dans la souffrance, tout en implorant la grâce de Jésus, si la guérison n’était pas pour l’immédiat, au moins qu’il calme la douleur.

Un jour, j’ai décidé d’aller à l’hôpital. Les médecins ont confirmé la présence des fibromes qui grossissaient et m’ont conseillé de les faire enlever. En même temps une étrange boule s’est formée sur le ventre ce qui augmentait encore mes douleurs. Le doute commençait à s’installer, la porte du désespoir s’ouvrait et Satan me harcelait : "N’as-tu pas oublié de dire quelque chose à ton Sauveur, lui as-tu tout confessé ? Tu n’es rien, pourquoi va-t-il te guérir ? Même les médecins ne savent pas ce que tu as, tu ne pries pas assez et voilà le résultat" ! J’ai décidé d’en parler avec les Conseillers à l’église. Ces derniers ont prié pour moi et j’ai senti la douleur diminuer. Mais la boule grossissait de plus en plus…

J’ai alors consulté différents médecins, mais les résultats étaient les mêmes, la mystérieuse bosse reste entière, les douleurs aussi ! En moi le combat faisait rage, angoisses et tourments sans parler des factures qui s’accumulaient ! Alors je priais : "Seigneur, tu hais le péché mais tu aimes le pécheur, je t’ai confessé tous mes péchés conscients et inconscients, je te suis avec la foi que tu m’as donnée, je ne sais plus quoi te dire et j’ai fait de mon mieux, vas-tu rester silencieux et laisser cette maladie me détruire et le diable m’humilier ? Les médecins ne voient rien, mais je sais que toi, tu vois. Donc, je m’attends à toi".

Fin 2012, alors que les gens s’activaient pour les fêtes, je me sentais seule et m’écroulais dans mes pleurs. Le 25 et 31 décembre, j’étais seule à la maison. Le soir du 31 décembre, une voix me disait de retourner à l’hôpital. Mais avec mon raisonnement humain, je refusais, "je vais mourir avec ma maladie" me suis-je dis. Mais la voix persistait : "retourne à l’hôpital". "Ok, mais qui va payer les factures ?" La voix continuait de résonner en moi : "va à l’hôpital". J’y suis donc retournée, croyant que la voix était celle du Seigneur. J’ai prié :"Seigneur, si tu as décidé de me répondre, je veux rencontrer la personne qu’il faut, que tout sois clair et précis, suivi d’une solution".

Le 2 janvier 2013, je me rendais à l’hôpital, une infirmière m’a reçue. Dans ma tête, je me suis dit : "Une infirmière ??? J’ai déjà vu des médecins alors une infirmière…". Elle me consultait et dit : "Madame, votre maladie se soigne à la maternité, je vais demander à un médecin de vous suivre, vous ne pouvez pas vivre comme cela". Elle me demandait alors mon numéro d’assurance mais je n’en avais pas. Comme il ne fallait plus attendre, elle m’a conduite vers une assistante sociale. Cette dernière préparait les dossiers d’assurance, les envoyait, puis me prévenait que la procédure pourrait prendre des semaines, voire des mois, avant d’avoir une réponse. Quant à moi, j’ai commencé à me relever et je savais que Jésus se levait pour moi. Une semaine après, j’ai reçu un courrier comme quoi j’étais assurée. Etonnée, je suis allée voir mon assistante sociale afin de vérifier l’authenticité de cette information. Celle-ci a donc contacté l’assureur et ce dernier non seulement confirmait tout mais informait aussi que ma carte d’assurance était déjà en route… elle n’y croyait pas ! A la maternité, l’échographie a montré 3 fibromes, gros comme un pamplemousse, et plusieurs autres tout autour, d’où aussi les douleurs et la mystérieuse boule sur le ventre. L’opération était prévue, mais la date ne serait pas fixée avant 3 mois. Alors, je priais : "Seigneur, tu es en contrôle, je te fais confiance". Arrive alors un courrier me prévenant que l’opération serait dans un mois. Quelle joie ! Pour finir, l’intervention s’est bien déroulée, j’ai passé 6 heures sur la table, 600g de fibromes ont été enlevés. Depuis, les douleurs sont parties, une reconstruction chirurgicale en plus et sans séquelles, merci Seigneur !

Je n’en revenais pas : Jésus a opéré le miracle ! La fatigue et le désespoir s’étaient envolés. Je suis très heureuse. Merci Seigneur ! Ruth Z.