Une seule vaporisation du parfum de Dieu a suffi

"UneIl y a environ dix ans, j’avais un problème d’haleine forte. Pour la première fois en 2004, un ami eut le courage de m’en parler et proposa de soulager mon problème avec des thés ou des herbes. J’en essayais de toute sorte pour nettoyer ma gorge et mon estomac sans amélioration. Au fil des années, cela s’aggravait. Pensant avoir des caries, je commençai à utiliser différentes pâtes dentifrices, suivies de bains de bouche, en vain.

Alors je pris la décision de consulter un médecin. Après examen de ma bouche, ce dernier me dit que le problème venait certainement de mon estomac, que j’avais une digestion lente. Il me prescrit des comprimés et me donna des conseils d’hygiène alimentaire. Pareil, pas de résultats durables, j’avais toujours cette haleine insupportable. Une consultation chez le dentiste n’apporta rien de plus.

Comme je n’avais aucune souffrance physique, j’oubliais parfois l’existence de ce problème. Mais cela me revenait assez vite quand je voyais mes interlocuteurs se tenir le nez alors que je parlais. Pire encore, quand je prenais un temps de Jeûne, je pouvais moi-même sentir l’odeur et soupçonnais que mon entourage pouvait aussi le sentir sans que je n’ouvre la bouche. Je réalisai que le problème était sérieux et qu’il fallait prendre d’autres mesures. J’étais désolé et découragé.

Plusieurs fois je priai pour ce problème mais pas de changements. Dans mon entourage, certains pensaient que j’avais une maladie incurable que je cachais. J’envisageai toutes les options possibles et essayai de me faire soigner par tous les moyens. Il fut même un temps où je mettais en pratique l’exhortation de Paul à Timothée, bien que le vin ne soit pas mon truc ! Plus tard, je passai un examen gastroentérologique, mais par la grâce de Dieu, toute hypothèse de maladie au niveau de mon appareil digestif a été écartée.

Le problème demeurait donc, il devait être spirituel. Je me disais : "quoi qu’il en soit, c’est Dieu seul qui a la solution". Dès lors j’ai cessé de regarder à des options médicales.

L’attouchement du Seigneur
Du 20 aout au 10 septembre 2014, j’avais pris un temps de jeûne (comme Daniel) m’attendant au Seigneur pour ma situation professionnelle. Le 14 septembre, j’étais au culte du soir. Arrivé juste quelques minutes après que le message ait commencé, le pasteur prêchait sur la puissance divine qui délivre, guérit et restaure les vies de ceux qui viennent à Lui avec foi. Il prenait les exemples de la femme qui avait la perte de sang, de l’aveugle né et du sourd muet… Ce fut vraiment édifiant.

Durant la prière après le message, je sentis déjà la présence de Dieu. Mais avant de prendre la Cène, lorsque le pasteur encouragea toute personne qui voulait encore la prière, dans mon cœur c’était clair ! Après avoir pris le pain et la coupe, je m’avançai pour recevoir la prière, avec comme requête : "Seigneur, guéris ma langue afin que la parole au travers de ma bouche puisse bénir les autres". Le pasteur invoqua le Seigneur avec foi, en lui demandant même de toucher ma langue avec Sa salive… Quelle audace ! Ma requête n’était pas le problème d’haleine que j’avais mais plutôt d’annoncer librement sa parole en dégageant un parfum pour faire du bien aux autres.

Ce soir-là, je sortis de la salle différent, pas comme j’étais entré, mais plutôt encouragé et surtout confiant d’avoir reçu ce que j’avais demandé. Durant toute la semaine qui suivit, je ne sentis plus cette odeur comme avant. Puis le vendredi 19 au soir, après avoir médité sur Romains 8 :28-39, alors que je priais, je remarquai que ma manière de parler n’était plus la même. Je sentis la présence de Dieu. Mes narines étaient bouchées d’un rhume bizarre car je n’étais pas enrhumé et en me mouchant, je constatais que la quantité était considérable. Quelque chose devait sortir.

Cette nuit j’avais eu un repos particulièrement bienfaisant et en me réveillant le matin, je pris conscience que le Seigneur m’avait touché et guéri de cette haleine dont j’ignore la source. Je courus vite pour prendre le mouchoir et de vérifier quel genre de rhume m’avait habité. Le mouchoir n’avait aucune tache. Gloire à Dieu ! Il m’a totalement guéri.