
Stigmates
Galates 5.24 ; 6.14
Tu as dit à ton Père :
J’irai jusqu’à la Croix !
Sur le bois du calvaire
Ils attachent leur proie,
Sur le bois du calvaire
Ils t’attachent avec joie…
Voici, ces mains qui bénissaient
Sont à jamais blessées,
Ces pieds qui vers ton peuple allaient
Sont à jamais frappés,
Ce corps qui l’Esprit Saint portait
Est à jamais brisé,
Ce cœur qui l’amour prodiguait
Est à jamais percé.
Je te vois sur la croix
Agonisant pour moi,
De tous abandonné
Mais pour tous immolé,
Aujourd’hui abaissé
Demain glorifié.
Je me tiens devant toi
La conscience en émoi,
Coupable et condamné,
Et pourtant pardonné,
Par toi purifié,
Pour toi sanctifié.
Tu m’as dit comme un Frère :
Prends ta croix et suis-moi !
Sur le bois du calvaire
Je m’attache avec foi,
Sur le bois du calvaire
Je m’attache avec joie…
Voici, ces mains qui maudissaient
Sont à jamais blessées,
Ces pieds qui au péché couraient
Sont à jamais frappés,
Ce corps que Satan dominait
Est à jamais brisé,
Ce cœur que l’orgueil durcissait
Est à jamais percé.
Et je meurs à moi-même
Pour toi Jésus que j’aime,
Du monde abandonné
Mais au monde donné,
Si je porte en mon corps
Les marques de ta mort
Je garde en moi l’empreinte
De ta divine étreinte
Et découvre en Esprit
La Perle de grand prix.
Auteur : E. Liotard
Poème lu parmi les aînés de l’EER lors de la célébration du 5 décembre 2018 (Noël des Aïnés)