De la prison de l’épreuve à l’école de la foi

"La"Vous êtes maintenant, pour une peu de temps, puisqu’il le faut, affligés par diverses épreuves afin que votre foi éprouvée se trouve être une sujet de louange." (1 Pierre 1.6-7)

L’épître de Pierre rappelle que l’épreuve et la souffrance font partie de la vie. 1 Pierre 4.12: "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver." Parfois l’épreuve surgit de "nulle part" et on se demande ce qui se passe et où cela va s’arrêter ! Elle peut déstabiliser par le fait de ne fournir aucune explication ni aucune raison.

Selon Pierre, la souffrance est générée soit parce que l’ennemi attaque le chrétien, le faisant souffrir par méchanceté, soit qu’en faisant le bien, il récolte le contraire ; et puis, il y a multiples autres raisons. L’apôtre rappelle qu’il faut s’armer de la pensée suivante : la souffrance dans la chair est une réalité appartenant à ce monde (1 Pierre 4.1). Par ailleurs, Jésus l’avait déjà affirmé dans Jean 16.33.

En parcourant toute sa lettre, de précieuses consolations rejoignent la personne touchée par l’épreuve. Il est entre autre dit que la souffrance est pour "un peu de temps" (1 Pierre 1.6, 5.10). Ce terme parait irréaliste au vu de certaines souffrances innommables qui sont autour de nous et parfois en nous. Mais la perspective que donne la Parole de Dieu élève la foi au-dessus des tristesses terrestres et fait lever les yeux vers le ciel, vers l’éternité. Le lieu de la parfaite consolation existe !

Notre attitude face à l’épreuve compte beaucoup, comme le rappelait Cathy Renzella : notre attitude détermine notre altitude ! Si l’huitre perlière se forme à la base à partir d’un grain de sable qui, en entrant, la fait souffrir, elle entourera "sa souffrance" de la nacre qui deviendra une perle. Au lieu de laisser la prison de la pitié de soi nous enfermer, tournons la clé pour en sortir et entrer dans l’école de Dieu. Dès ce moment, nos épreuves commenceront à nous enseigner.

La souffrance peut vite nous mettre dans la prison qui s’appelle : "pourquoi Seigneur, pourquoi moi, je ne mérite pas cela". Malheureusement les prisons de la culpabilité, de l’incompréhension, de l’amertume retiennent trop d’enfants de Dieu. Il est temps de quitter ce lieu afin d’expérimenter le changement !

Rappelons ici une des grandes promesses : le Seigneur déclare toujours être avec les siens, et surtout dans la vallée de la solitude et de la souffrance. C’est là notre atout, quelles que soient les épreuves. Bon courage ! Nous sommes à vos côtés dans la prière.