Le diable, les démons

L’orgueil et la rébellion de Lucifer, l’ange de lumière, sont à l’origine de sa chute et l’ont entièrement déchu (Esaïe 14 ; Ezéchiel 28). Dans celle-ci, il est généralement reconnu que le diable, l’adversaire, le tentateur, le profanateur et séducteur a entraîné avec lui un tiers des anges (voir Apocalypse 12.4). Il est aussi généralement reconnu que ces anges séduits, trompés et déchus ont été dégradés en devenant des êtres vils, des démons cherchant leur nouvelle demeure dans un être charnel, de préférence humain (Matthieu 8.28ss). La bonne nouvelle de l’Evangile marque cette réalité de la venue de Jésus-Christ pour libérer les captifs en les délivrant des chaînes du péché, de la mort et de tous liens d’âmes ! Nous rappelons à cet effet l’événement singulier de Genèse 6 souvent lié aux anges déchus. La question de la sexualisation des anges reste toutefois encore, à l’heure actuelle, une question ouverte en lumière des Evangiles (Matthieu 22.30 et //).

Le diable n’a qu’un but : mentir car ‘père du mensonge’, accuser, voler, déchirer, tuer et détruire – car meurtrier dès le commencement ! – tout ce que Dieu a créé par pur amour et don parfait (Genèse 3 ; Job 1 ; Jean 8.44 ; 10.1ss; 1 Pierre 5.8 ; Apocalypse 12.10).

Premier adversaire de Dieu, il l’est logiquement aussi et d’autant plus pour l’homme, Sa créature, et toute la Création.

Après Dieu, de tous les êtres c’est celui qui connaît le mieux les Écritures. Inutile d’argumenter avec lui (voir Matthieu 4). L’exception à cette règle est le récit de Job, chapitre 1-2. Dieu a permis l’argumentation, mais pour la propre perte de satan, pour déjouer parfaitement et remarquablement ses plans, toujours maléfiques. Argumenter donc avec lui, c’est perdre d’entrée. Eve l’a expérimenté avec les conséquences regrettables connues (Genèse 3) ; Jésus l’a vaincu indiscutablement par la proclamation ferme de la Parole et le don volontaire et total de Sa vie, preuve de Son suprême amour (Matthieu 4 ; Jean 10.14-18 ; Colossiens 2.10-15 ; 1 Corinthiens 6.18 ; 10.13-14).

On lui résiste par l’autorité de Parole de Dieu en lui adressant : ‘Il est écrit… !’ (Matthieu 4 ; Jacques 4.7 ; 1 Pierre 4.8-9).

Dans la marche par la foi seule en Dieu, cette formule ‘le diable fait toujours une œuvre qui le trompe’ reste toujours valable et on ne peut plus actuelle. Dieu a et aura toujours plusieurs coups d’avance sur l’échiquier qui le maintient définitivement en total échec et mat, quelle que soit sa stratégie, quelles que soient les circonstances. Les dés sont déjà jetés, même avant sa rébellion l’ayant conduit à sa chute ! Christ est vainqueur, et nous le sommes davantage par Celui qui nous a tant aimés ! (Romains 8 ; Colossiens 2).

Aimer Dieu pour Lui obéir, c’est la vie (Deutéronome 30.19ss ; 1 Samuel 15.22-23). Aimer le diable en l’écoutant et lui obéissant, c’est la ruine et la mort éternelles garanties (Genèse 3). Et le diable cherchera toujours à détruire les créatures de Dieu que nous sommes, par jalousie de la relation privilégiée que Dieu notre Créateur a toujours chérie depuis le commencement en nous créant, car Dieu est un Dieu de relation, de partage et de don de Lui-même (Genèse 1-4). Il est amour (1 Jean 4.8, 16). Par opposition totale, le diable est l’incarnation même du mal et de la haine à tout prix.

La destinée de satan reste sous l’autorité suprême de Dieu qui le maîtrise parfaitement (Job 1). Sa seule destinée est la damnation et l’étang de feu, cette fournaise qui ne s’éteindra pas, jamais, pour l’éternité : l’Enfer.
Il n’y a aucune repentance possible pour lui et ses démons (Apocalypse 19.20 ; 20.10). C’est un avertissement des plus solennels pour la conséquence de la rébellion et du péché commis délibérément et volontairement. On ne se moque pas de Dieu ! (Galates 6.7)

Il n’y a pas de dualité entre Dieu et satan, même s’il est prince de l’air et qu’il détient une gloire de ce monde (Matthieu 4.8-9 ; Ephésiens 2 1-2). Sa force n’est que ruine face à la toute-puissance et l’autorité indiscutables et irréfutables de Dieu (Apocalypse 20). Dieu est Dieu. Satan, créature de Dieu déchue par sa désobéissance l’est… et le sera éternellement.


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