Fondés sur le Roc !

Le monde, la société sont ce qu’ils sont… et le seront encore ! Oui, rien de nouveau sous le soleil, foi d’Ecclésiaste ! Ironique parodie ? Sûr que non ! Et pourtant ! Lui-même cite à bon escient, « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement ; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. » (7.8)

Patience donc… sinon gare à l’orgueil ! A l’heure actuelle où tout est chamboulé, nos repères se perdent parfois en funestes conjectures… Sous nos yeux se déroulent ces faits pour une fois non anodins. Serait-ce parce que nous sommes parvenus à la fin, celle du monde nous conviant aux événements apocalyptiques ?

Guerres, bruits de guerre, famines… et pestes, surtout de COVID-19 ! Rien que le prénom nous fait tout drôle. Drôle de film, de cauchemar… quand nous réveillerons-nous ? Même nous pincer ne sert plus… c’est simple, nous n’osons plus ! Distance oblige, au point de vivre le confinement, privés maintenant d’église, de koinonia réelle, le virtuel ne suffit plus, nous fait souffrir aussi…

Pourtant, Ses promesses demeurent, même si beaucoup meurent. Tragédies, souffrances, faits froids… « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez–vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » nous adresse solennellement le Fils qui nous a promis encore d’être avec nous « tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Luc 21.28 ; Matt. 28.20b)

La lucidité avec laquelle le Fils promis nous adresse ne peut que nous interpeller urgemment pour pratiquer Sa Parole, pratiquer Ses promesses contenues dans le Oui et l’Amen en Christ. L’Amen en Christ, Le recevoir personnellement comme Sauveur et Seigneur, c’est Lui faire confiance dans ce qu’Il fait, quelles que soient les circonstances, favorables ou non !

Si la première partie de Proverbes 16.4(a) nous défie encore lorsque le sage cite : « L’Eternel a tout fait pour un but », mon entendement peut bien être heurté à ce stade. Et pourtant là encore, notre Père céleste sait ce qu’Il fait, car Son Fils bien aimé l’a aussi bien payé, par le scandale de la Croix ! Pour nous sauver, nous délivrer, nous guérir… ultimement, éternellement, car fondés sur le roc, le Rocher des siècles, aux siècles des siècles pour que toute la gloire Lui revienne, enfin !

Oui, « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement… » Parce que Dieu a et aura toujours le dernier mot aux maux. En Son Fils victorieux sur le péché et la mort, la Croix nous rappelle avec une infinie puissance que même les projets les plus machiavéliques, tirant leur origine dans le cœur du Malin, seront transformés en bien. L’histoire de Joseph fait encore foi ! Dieu reste Dieu, Il règne… jusque dans la Résurrection ! Alléluia !

En ces temps tout proches de Pâques, il est temps de revenir à Lui, encore rester près de Son cœur, encore Lui faire confiance en s’appuyant sur Ses promesses telles quelles pour les pratiquer, encore confinés sous l’abri de Ses ailes… notre zèle !

Jean-Paul Burkhard