De la prison de l’épreuve à l’école de la foi

Il m’est arrivé récemment de vivre une épreuve à l’image d’un missile que me tombe dessus, de manière incroyablement soudaine et imprévue.
La réaction est alors difficile puisqu’on n’est pas préparé. Et pourtant…

L’épreuve a surgi de « nulle part » et on se demande ce qui vient de se passer et où et quand cela va s’arrêter ! L’épreuve touche, déstabilise par le fait que souvent elle ne fournit aucune explication, ne donne aucune raison.

Vous êtes maintenant, pour un peu de temps, puisqu’il le faut, affligés par diverses épreuves afin que votre foi éprouvée se trouve être un sujet de louange.

1 Pierre 1.6-7

Pour un peu de temps… puisqu’il le faut… d’accord mais quand même

Arrêtons-nous un instant sans nous prendre la tête :
Pierre, dans ce texte – et dans toute sa lettre – ne s’attarde pas sur le POURQUOI de la souffrance, mais sur son POUR QUOI, sur son but, son objectif. Que l’épreuve soit le résultat de l’attaque de l’ennemi, d’une injustice, de la méchanceté des gens ou de toute autre raison, Dieu est capable de changer le mal en bien. Il en a la puissance.

L’apôtre rappelle premièrement qu’il faut s’armer de la pensée suivante : l’épreuve et la souffrance font partie de la vie et la souffrance dans la chair est une réalité quotidienne dans notre monde.

Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.

1 Pierre 4.1, 12

Ensuite, il est écrit entre autres que la souffrance ne dure pas toujours, elle est présente pour « un peu de temps » (1 Pierre 1.6, 5.10). Cette expression parait irréaliste et semble sous-estimer certaines souffrances innommables qui existent autour de nous et qui nous touchent. Croyez-le, la perspective que donne la Parole de Dieu élève la foi du chrétien au-dessus des tristesses terrestres. Ses yeux, embuées par les larmes, se lèvent vers le ciel, vers l’éternité et vers les promesses du Père. Patience : la souffrance prendra fin un jour, le lieu de la parfaite consolation existe !

Notre attitude face à l’épreuve compte beaucoup, comme le rappelait Ziglar: notre attitude détermine notre altitude !

Si l’huitre perlière se forme à la base à partir d’un grain de sable qui, en entrant dans le coquillage, l’a fait souffrir, elle entourera « sa souffrance » de la nacre et deviendra une perle magnifique. De même, les leçons apprises dans la souffrance sont des perles conservées dans l’écrin de notre expérience humaine.

La souffrance peut rapidement ressembler à une prison qui fait résonner des questions telles que : « Pourquoi Seigneur ? » ou encore « Pourquoi moi? Je ne mérite pas cela ». Malheureusement les prisons de l’incompréhension, de l’amertume, de la culpabilité retiennent trop de gens captifs. Il est temps de quitter ces lieux fermés pour entrer dans le temps du changement radical. Quittez la prison de la pitié de soi qui fait de vous un captif, sortez et entrez à l’école de Dieu, celle où l’on grandit en maturité.

Rappelons pour finir une des grandes promesses : le Seigneur déclare toujours être avec les siens, surtout dans la vallée de la solitude et de la souffrance. Que cette promesse devienne notre force Notre équipe pastorale est avec vous et nous prions pour vous. N’hésitez pas à prendre contact.

Walter Zanzen