Jésus ne te perd pas de vue

Dans les évangiles il y a trois mots qui ressortent et qui sonnent de manière toute spéciale : TOI, SUIS-MOI !

J’aurais aimé être là, au bord du lac de Galilée, lorsque les premiers disciples ont entendu cette voix : suivez-moi, je vous ferai pêcheurs d’hommes (Mat 4.19). L’impact est tel que Pierre et André, deux frères, sont touchés et répondent, attirés par la personne de Jésus, par son ministère et par l’action de l’Esprit de Dieu. Leur choix est fait, ils laissent tout pour suivre Jésus. A ce stade, il n’y aucune hésitation, aucune remise à plus tard, aucune discussion.

De même pour nous, il existe un temps favorable et lorsque Dieu nous touche, c’est le meilleur moment pour lui répondre.

Mon expérience personnelle le confirme et la force de répondre « OUI » vient avec l’appel, car Dieu donne ce qu’il ordonne ! L’appel de Dieu nous attire littéralement et nous propulse sur ce chemin nouveau, celui de suivre Jésus. Quelle bénédiction !

Heureusement que Jésus n’a pas appelé que deux disciples. Il en a appelé douze et depuis ne cesse d’appeler… Il t’appelle : Toi, suis-moi ! C’est un appel divin et personnel ! Pour l’entendre, il est indispensable de lui accorder toute votre attention, ensuite il est nécessaire de se mettre en route, c’est-à-dire de FAIRE sa volonté. C’est ce que veut dire : TOI, suis-moi !

Il se peut que vous n’ayez pas entendu ces trois mots de manière audible, toutefois, l’appel est bien réel et vous êtes certain que cette « force d’attraction » vient de Dieu lui-même !

Ce fut mon cas lorsque, tout jeune dans ma foi, je fus touché par l’amour de Dieu et attiré vers Lui, certain que cet appel venait de Dieu, que ce n’était ni une illusion, ni le produit de mon imagination. J’eus alors la force et le courage de lâcher une carrière professionnelle qui me souriait pour prendre, comme les disciples au bord du lac de Galilée, une nouvelle direction dans la volonté de Dieu. Quarante ans plus tard, je sais que ma décision était la bonne.

Comme tout appel a parfois besoin de rappels et même de plusieurs, des mises à jour peuvent se faire dans un élan de consécration et d’engagement.

En voici une illustration : au moment de fêter nos 25 ans de mariage, mon épouse et moi-même avions choisi de nous redire nos promesses de mariage devant tous, lors du culte dominical, avec pour témoin l’assemblée présente. Cet instant fut inoubliable !

Mais… Revenons à Pierre. Appelé par Jésus, il suivit son Seigneur fidèlement et connut des expériences merveilleuses. Malgré tout, des chutes et revers douloureux ont marqué son parcours, jusqu’à renier Jésus trois fois lors de son arrestation. Nul n’est à l’abri d’une attaque ou d’un échec, mais suivre Jésus, c’est être assuré de sa présence. Il nous trouve et nous sauve pour nous remettre sur les rails, comme il le fit pour Pierre. Lisez la fin de l’évangile de Jean, chapitre 21, vous verrez !

Après la résurrection, Pierre avait un grand besoin de retrouver son Seigneur. Il lui fallait son pardon, il fallait cette libération et une totale restauration.

Et Jésus va d’abord renouveler son appel, en lui disant à trois reprises : pais mes brebis. Ensuite, il lui fera comprendre que le plus important dans la vie du disciple c’est… l’amour ! Jésus lui posera également trois fois la même question : m’aimes-tu ? La réponse de Pierre est évidente, spontanée et sans condition : bien sûr que je t’aime, je t’ai toujours aimé ! Cette rencontre avec son Seigneur restera indélébile dans son souvenir car l’appel, le même qui avait déjà scellé le tout début de sa vie de disciple, retentira encore deux fois : Toi, suis-moi (Jn 21.19 et 23). A ces mots, Pierre est remis en selle. Oui, le Seigneur veille et il ne perd jamais de vue ceux qui un jour se sont engagés à le suivre !

Aujourd’hui, Jésus vous appelle. C’est le moment que Dieu choisit pour vous encourager à LUI donner votre vie à cent pour cent (le verset 18 de Jean 21 en parle), à ne pas remettre à demain ce qui doit être décidé aujourd’hui. Souvenez-vous : il est et sera toujours fidèle ! S’il m’arrive d’être infidèle, LUI, Il sera fidèle, car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

Walter ZANZEN