Dimanche de l’Eglise persécutée : "si l’un souffre, tous souffrent avec lui"

Dimanche dernier, n’était-ce qu’un dimanche de plus ? De plus certes, surtout pour nous interpeller encore sur la souffrance subie par celles et ceux à la fois si loin, et si près !

Dimanche de l’église persécutée. Un jour que nous devons souligner pour mieux nous en souvenir. Le souvenir d’entendre vraiment souffrir et encore mourir pour Christ. Ce souvenir qui ne nous réconforte pas dans notre confort. Confrontés à la réalité de l’Évangile coûte que coûte qui leur a vraiment tout coûté, nous écoutons avec nos cœurs aussi meurtris, car unis en Lui.

Aussi, simplement et radicalement, notre sœur du sud-ouest de l’Asie nous a percutés par les témoignages bien trop souvent sanglants de nos compagnons d’oeuvre persécutés. Leur crime ? Celui d’aimer jusqu’au bout le Bon Berger ! Aimés… pour aimer jusqu’à pardonner ! Aimés… et consolés aussi au sein de leurs souffrances parfois innommables.

Un dimanche de plus ? Oui ! Pour nous amener plus loin encore dans notre réalité quotidienne, celle qui nous donne de partager notre pain quotidien… sans trop d’inquiétudes ! Et qu’en est-il de notre partage de ce même Évangile ?

Oui, la persécution n’est pas illusion. Elle nous invite à la fusion de nos cœurs avec nos frères et sœurs brisés par la souffrance, une souffrance devenue une, commune car… comme une ! 

"Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui." (1 Cor. 12.26).

Jean-Paul Burkhard, pasteur adjoint.