Ce que j’ai appris durant le confinement

Alors que nous sortons progressivement du confinement, temps de «pause» imposé au monde par la crise du Covid-19, du temps s’est ajouté au temps, temps à dépenser pour réfléchir sur la marche du monde, sur la vie de l’église et sur nous-mêmes. Un peu pêle-mêle, dans l’ordre ou le désordre, en passant par l’appréhension, la peur peut-être, mais certainement assuré par la souveraineté de notre Dieu sur le temps et les circonstances.
Si pour les uns il y eut relâchement et reconnexion avec le silence, la nature, la liberté, bref avec une vie moins mouvementée, d’autres ont plutôt subi la solitude difficile à supporter, une fatigue inexplicable, l’angoisse causée par un avenir obscur, celui d’un monde secoué, bouleversé et ébranlé jusque dans ses fondements et ses valeurs.

Durant ce temps, Dieu n’est pas resté silencieux : Il a parlé !
La Parole de Dieu, le Saint-Esprit, mais aussi le partage avec les frères et sœurs nous ont rendus attentifs à certaines considérations propres à la période Covid-19, qui par ailleurs n’est pas terminée ; certaines parties du monde en souffrent encore intensément et méritent un engagement dans la prière, ainsi que notre compassion.

Voici quelques notes personnelles sous forme de mots clés, mots qui ont trouvé sens tout au long des semaines passées.

Soudain…

La rapidité avec laquelle un changement à très grande échelle peut prendre place est surprenant, même pour le lecteur de la Bible averti, car le monde dans son ensemble vit comme les douleurs de l’enfantement, en phase préparatoire. Impossible de ne pas penser aux événements décrits avec précision dans la Bible, appelés les événements de la fin des temps. Cela n’a rien d’étonnant : les prophéties sont en voie de réalisation.

Fragile…

Nous sommes fragiles, assurément, car tout un chacun peut être touché par la maladie. Notre vie est un souffle fragile qui tient à peu de choses. Tellement touchés par ceux qui sont partis si vite, pleurant avec ceux qui sont endeuillés, nous prions pour le rétablissement de ceux qui luttent contre la/les maladie(s). Les yeux encore mouillées de larmes, nous nous relevons car, oui, nous sommes de passage, notre patrie est ailleurs. La question est : est-ce que je me réjouis d’appartenir à ce monde à venir, d’occuper cette place que Jésus me prépare ? Son salut devient plus précieux, son héritage plus proche que jamais, et nous soupirons après la pleine révélation des choses nouvelles préparées.

Famille…

C’est une évidence, notre force ne se situe ni dans nos programmes d’église, ni dans nos bâtiments ou nos structures mais dans nos familles, devenues les centres de vie en cette période. Une église forte vit sa foi en Christ au quotidien au sein de la famille. Les attaques visant les familles n’en est qu’une preuve supplémentaire.

Médias…

Grâce à la technologie actuelle, l’évangile a été annoncé comme jamais. Ceux qui cherchent la vérité d’un cœur sincère ont la possibilité de trouver des réponses, car Dieu a équipé ses serviteurs pour proclamer la bonne parole qui rayonne désormais sur une grande diversité de supports publics. Nous, EER, répondons présents sur les plateformes média dans le but de tenir bien haut le flambeau de l’évangile.

Prière…

Le temps est à la prière, plus que jamais, non pour laisser libre cours à nos plaintes mais en reconnaissance exprimée dans la louange et l’intercession. Tant nos autorités que nos églises ont besoin d’être entourés de prière comme d’une muraille de feu contre l’intrusion de l’ennemi. Souvenons-nous, il est déjà vaincu au nom de Jésus ! Prière encore, il en est une à formuler de tout cœur, cette demande qui vient de la bouche même de Jésus : la moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maitre de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson (Mat 9.37-38).

Joie…

La moisson est un temps de labeur intense mais aussi de joie. Alors que le voleur voudrait priver ton cœur de la joie en Christ, en ce temps de Covid-19, lève tes yeux et réjouis-toi, Il contrôle tout, il est souverain, rien ne lui échappe et les choses les meilleures sont à venir pour ceux qui l’aiment. Le Saint-Esprit est à l’œuvre pour t’équiper de sa puissance afin d’être un témoin revêtu de sa force et de sa présence. Il te dit : Va avec la force que tu as, entre dans les œuvres préparées d’avance et tu porteras un fruit abondant pour sa gloire.

Bon courage, Dieu vous aime.
Walter Zanzen